Source: (2000) Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice/Revue canadienne de criminologie et de justice pénale. 42(3): 299-322.
L’auteure propose qu’une théorie de la justice devrait faire une place au pardon. L’histoire démontre que le pardon a été couramment utilisé de façon occulte et discrétionnaire, parfois de façon arbitraire dans l’administration de la justice. À compter de 1970, il est surtout utilisé dans l’application de la Loi sur le casier judiciaire et il devient un outil de rétablissement de la réputation et de réintégration des criminels dans la société. L’auteure tient compte du point de vue de philosophes et d’auteurs juifs qui ont réfléchi à la question du pardon dans le contexte de l’Holocauste et des crimes de guerre et contre l’humanité. Selon elle, le pardon ne constitue pas un oubli du passé, mais un acte de justice en faveur d’un futur meilleur, un geste d’espoir en faveur de la réhabilitation des criminels et de leur rétablissement dans la société et un moyen d’assurer le retour à une paix durable après un conflit criminel. Résumé de l’auteur. Author’s abstract.
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