Source: (1999) Criminologie. 32(1): 37-54. Downloaded 24 January 2005.
Le gouvernement canadien a présenté des propositions de changement de la justice des mineurs qui mettent l’accent sur la prévention de la délinquance des jeunes ; sur la déjudiciarisation et la réduction de la mise sous garde ; sur le fait de tenir les jeunes responsables de leurs infractions de manière significative ; sur l’établissement de programmes qui produisent des effets à l’endroit des contrevenants, particulièrement les délinquants multirécidivistes et violents ; sur le fait de rendre la justice des adolescents mieux adaptée aux différences culturelles ; sur l’accroissement de la responsabilité des parents ; et sur le fait de donner une voix plus forte aux victimes. Nombre de ces thèmes sont également présents dans le régime de justice des mineurs introduit en Nouvelle-Zélande en 1989.
L’article fait part de l’expérience néo-zélandaise de déjudiciarisation des jeunes réalisée en engageant les jeunes et leurs familles dans des conférences familiales qui comportent une rencontre avec la victime et où se décide comment réagir à l’infraction. La recherche néo-zélandaise montre que les conférences familiales peuvent être efficaces pour tenir les jeunes responsables de leurs actes, pour éviter la judiciarisation et la mise sous garde, pour offrir des options culturellement adéquates, pour encourager la responsabilité parentale, pour donner un rôle aux victimes et pour réduire la récidive. Il est suggéré que le Canada pourrait adapter des aspects du régime néo-zélandais pour développer des stratégies conformes à ses objectifs. Résumé de l’auteur. Author’s abstract.
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